UE5.4 - Sport Collectifs

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CM1                                    SPORT COLLECTIF                          M Galaup

 

 

Approche transversale et technique du sport collectif.

 

I.                 Pourquoi une approche transversale ?

 

1-     Changer les transversions, passer d’une analyse technique à une analyse de motricité interaction collective (MIC).

2-     Une technologie de l’intervention

3-     Relation entre technique APS et sciences à analyse du carrefour.

 

 

II.             Classification :

 

* Par les philosophes :

Les philosophes ont alimenté le domaine du sport de leurs réflexions en s’inspirant des principes de la phénologies (corps humain impliqué pendant l’APS). L’objet d’étude qui est le corps du sportif, est valorisé puisqu’il donne un intérêt (ex : les mouvements, le temps présent, comment le sportif existe dans une situation…)

 

  • M. BOUET classe les APS en 5 catégories, qui sont en relation avec le vécu du sportif :
  1. Combat
  2. Balle
  3. Seul corps du sportif (athlé, gym… )
  4. Sports mécaniques

Chacun des groupes définit son identité et ses différences vis-à-vis des autres et se définie par un symbole qui lui est propre

 

  • B. JEU qui a écrit « Le sport, l’émotion, l’espace » à une classification sur 2 notions :
  1. L’émotion (mouvement du cœur)
  2. L’espace (mouvement du corps)

Le sport va se développer sur ces 2 principes. Il n’y a pas de motricité sans émotion (émotion et motricité sont toujours liés)

 

L’émotion se traduit par l’épreuve, la performance, la compétition… Chacune débouche sur une idée particulière du merveilleux, de la peur, du risque, de l’exploit, de la mort symbolique.

 

Quels sont leurs effets ? (ex : Zidane en final avec le coup de tête)

Pour cela dès qu’on analyse une situation il faut tenir compte du contexte.

 

 

 

 

 

 

* Par la jeunesse et sport, et le ministère de l’éducation nationale :

 

Pour eux l’EPS mène à des compétences :

-         spécifiques (maîtrise de savoir et technique)

-         propre à un groupe d’activité (notion de transversalité)

-         générale (identification et appréciation des conditions et déterminant de l’action).

 

Il existe 7 familles d’EPS qui sont évaluées sur la performance pure (objectif) et sur comment on la réalise (subjectif)

 

Les familles :

1-     activités athlétiques

2-     //   //   //  gymnastiques

3-     //   //   //  artistiques

4-     //   //   // de combat

5-     //   //   // de pleine nature

6-     sport de raquette

7-     //  //  collectifs

 

Le sport aide au développement de la motricité humaine.

 

* Par l’UFR, P. PARLEBAS : (cf : polycop n.1)

 

Milieu incertain : Milieu changeant, qu’on peut pas contrôler, qui bouge (ex : intempérie)

 

Milieu certain : Milieu qui fait appel à des engins stables :

 

Situation psychomotrice : Pas d’adversaire ou partenaire, le sportif est seul.

 

Situation sociomotrice : Le sportif n’est pas le seul : il a un partenaire et un adversaire.

Le sport collectif est dans une situation sociomotrice.

 

Anticipation : Action près programmée, qui est stéréotypée répétée. (ex : l’athlète qui fait du saut en longueur répète toujours le geste)

 

Décodage sémioteur : Etude des signe

 

P. PARLEBAS propose une classification des sports dont le principe consiste à considérer toute situation motrice comme un système d’interaction globale entre un sujet agissant, l’environnement physique et l’humain.

Le critère essentiel permettent la classification est celui qui témoigne d’une mise en relation du sujet avec le milieu.

Dans la classification ici, ce critère sera l’incertitude issue de l’environnement et d’autre part de l’incertitude avec autrui, c’est une interaction motrice.

 

Le facteur clef en toute situation est la notion d’incertitude donc la dimension informationel prend une importance de premier plan.

 

* Par J.P. GREHAIGNE (1995)

L’hypothèse la plus courante est la comparaison des sports collectifs à des systèmes dynamiques.

  Ce qui est déterminant du système  est la motricité d’interaction, comprendre l’organisation du jeu et sa logique.

 

 

                                                  SIMPLE

Approche analytique                                                         Transfert

Approche technique                                 grand jeux présportif (il prépare le jeux)

(ex : placage)                                              Jeux traditionnels (ex : balle au camp)

 

 

 

 

PARTICULIER                                                                                GENERALE

 

 

 

 

Jeux réduit                                                                       Jeux réel

(ex : combi)                                                                    ou complet

 

                                               COMPLEXE

 

 

 

Il détermine 4 modalités d’apprentissage caractérisé par des approches différentes.

 

  • Dans l’approche Simple-particulier à c’est l’approche basic des sports collectifs, avec des entraînements basés sur la motricité technique. L’entraîneur utilise des progrès techniques qui sont découpé en unité élémentaire, c’est donc une approche associationiste (= associer des éléments pour faire un tout)
  • Dans l’approche Simple-général à elle est basée sur le transfert, jeux traditionnels qui sont utilisés pour renforcer la motricité au sens large.
  • Dans l’approche Particulier-complexe à c’est une approche constructive (individu exerce sur un jeu réduit, donc utilise les règles essentielle du jeu en simplifiant la tache au joueur). Il n’y a plus de choix, donc la prise de décision plus simple. Elle est associée à la réflexion du sportif particulièrement.
  • Dans l’approche Général-complexe à c’est une approche écologique, il n’y a pas d’aménagement de règle, utilisation du code de jeux.

 

 

Logique interne d’une activité (P. PARLEBAS) : il s’agit des contraintes imposées par le règlement et par la situation, c’est l’essence de l’activité. Les règles du jeux organisent la distribution des interaction entre les joueurs au sein de réseau de communication et contre communication (=donne l’incertitude grâce à des feintes).

 

 

 

 

Notion de statut et de rôle : les règles de jeux définissent des statuts qui eux définissent des rôles.

 

Statut : ensembles des contraintes, des droits, et interdits prescrit à un joueur par les règles du jeu et qui définissent le champ des actions qui sont permis à ce joueur.

 

Rôle : classe de comportement moteur associé à un statut (ex : au foot, il existe 2 statuts : joueur de champ et gardien de but), le rôle est définit par un règlement.

 

 

Il existe d’autre classification :

-         petit ou grand terrain

-         cible vertical (foot)

-         cible mixte (rugby)

-         cible horizontal (basket)

 

 

 

III.         Les différents types de pratiques :

 

Il y a 3 cadres de pratiques sportives :

-         Finalités sportives (résultat de l’équipe, joueurs au service de l’équipe)

-         Finalités éducatives (transformation de l’individu)

-         Finalité de loisir (recherche convivialité)

-         Finalité thérapeutique

 

Sport collectif, R. MERAND (1976) : Définition qui fait référence à la psychologie social. Il définit les sports collectifs comme une modalité « originale d’exploitation de la dynamique des groupes restreints poursuivant un objectif commun ». La dynamique des groupes qui s’opposent, s’exprime dans la circularité des problèmes à poser et à résoudre, en vue d’atteindre l’objet qui finalise le but des partenaires tout en faisant obstacle aux actions des adversaires.

Les multiples possibilités de placement et déplacement donnent au jeu instantané un caractère d’incertitude renforcé par le fait que l’initiative change avec le gain ou la perte de la balle.

 

Sport collectif, P. PARLEBAS : situation sociomotrice, dans lesquelles les acteurs doivent s’opposer, coopérer sur la base d’une lecture, d’une compréhension, de signaux divers, afin de battre et déséquilibrer l’adversaire sur l’espace de jeux fluctuant.

Il possède une unité de lieu, de temps et d’action.

 

 

Dans le rapport d’opposition (pour GRAIHAINE), la coordination des actions de chaque joueur pour récupérer, conserver, faire progresser la balle afin de l’amener dans la zone de marque et marquer constitue le problème fondamental des sports collectifs.

Au niveau de l’espace et du temps, l’attaque pose des problèmes de conservation individuelle et collective du ballon afin de franchir et/ou éviter les obstacles mobiles, non uniformes.

La défense pose les problèmes de production d’obstacle afin de gêner, stopper, le déplacement de la balle pour la récupérer.

Sur le plan informationnel, il s’agit de problème lié à la production d’incertitude pour l’adversaire et de certitude pour les partenaires, l’augmentation de l’incertitude est liée à 2 choses essentiellement :

-         alternative proposée par les partenaires du porteur de balle.

-         Vitesse de transmission du ballon.

 

 

 

 

CM2

 

J. METZLER (1987)à « Le problème fondamental est de résoudre un acte à plusieurs et simultanément des cascades de problèmes non prévus à priori dans leur ordre d’apparition, leur fréquence et complexité ».

Pour résoudre ce problème il faut s’adapter au jeu, être flexible, pour cela on va entraîner le sportif face à des situations inconfortables (ex : incertitude).

 

          

I.                 Terminologie des sports collectifs :

 

              EQUIPE A                                                     EQUIPE B

 

                  Attaque                                                           Défense

 

 

             Repli défensif                                                  Contre attaque

 

 

                  Défense                                                            Attaque

 

 

             Contre attaque                                                  Repli défensif

           

 

 Schéma des interactions temporalisées en cycle de phases de jeu :

                      Spectateur

 Action 1              Action 2            Action 3

                                                                                 à débutant

 

                                                                                 à bon niveau (ne s’arrête pas)

 

 

 

                                                                                 à expérimenté (anticipe)

 

                

                Phases de jeu

 

 

 

 

Attaque :

Phase de jeu au cours de laquelle une équipe est en possession de la balle et est opposée à une autre équipe qui veut la reconquérir tout en protégeant son but de façon organisée sur un espace de jeu déterminé.

Au cours de cette phase l’équipe qui attaque organise ses joueurs en poste pour accéder à la marque.

A ces postes sont associés des rôles, qui, mit en relation sur un espace de jeu, veulent créer un rapport de force favorables. Ces actions mettent en œuvre des principes de contournement, de surpassement, de perforation, de la défense adversaire, suivant une organisation plus ou moins adaptée au rapport de force du moment.

 

Le joueurs on une double tâche : attaquer et replis défensif, défendre et reprendre la balle…

Une attaque ce fait proche de la cible à atteindre.

 

Défense :

Phase de jeu dans laquelle une équipe n’a pas la balle et essai de s’organiser collectivement sur l’espace prédéterminé pour reconquérir la balle tout en protégeant sa cible.

Au cours de cette phase l’équipe en défense organise ses joueurs en poste sur la base de stratégies et tactiques collectives plus ou moins adaptées au jeu adversaire.

A ces postes sont associés des rôles, qui, mit en relation sur un espace de jeu, veulent créer un rapport de forces favorables.

Les actions collectives sont intégratives des stratégies générales, elles mettent en œuvre des principes d’interposition, de dissuasion, d’harcèlement, d’interception, selon le rapport de force général ou local du moment.

 

Contre-attaque :

Phase de jeu pendant laquelle une équipe vient de récupérer la balle et se trouve fasse à une équipe non encore organisé sur un espace de jeu défensif, entraînant pour elle un rapport de force favorable (par un surnombre généralement).

Au cours de cette phase de jeu, l’équipe contre-attaquant s’organise le plus rapidement possible sur le plus grand espace de jeu pour surpasser, contourner, ou perforer l’équipe adversaire directement ou indirectement (relais éventuel).

Il faut prendre de vitesse l’adversaire lors d’une contre attaque. C’est la progression du ballon qui compte.

       

Espace (= espace couvert par les joueurs sur l’aire de jeu)

≠ Aire de jeu (= délimitée par le terrain au sol)

 

 

                             * aire de jeu

                             * espace de jeu (il est révélateur du niveau de jeux)

 

 

 

En volley l’espace de jeu peut être plus grand que l’aire de jeu.

 

 

 

 

 

Repli défensif :

Phase de jeu pendant laquelle une équipe vient de partir la balle et se trouve forcée de jouer sur un espace de jeu non voulue pour opérer sans trop de risque et en même temps la reconquête de la balle et la protection de son but.  

Au cours de cette phase l’équipe se retrouve dans un rapport de force non favorable a priori (généralement en sous nombre). Elle doit s’organiser pour permettre son retour collectif sur l’espace de jeu plus favorable : celui de la défense, pour stopper, freiner, la progression adverse surtout celle de la balle.

Le but est de donner la certitude dans l’équipe et de l’incertitude chez l’adversaire. Lorsqu’on est débutant on donne de l’incertitude à son équipe, il faut donc en donner en premier lieu puis après s’occuper de l’adversaire.

 

Stratégie : (origine militaire)

« Intention collective ou individuelle qui établie a priori les principes d’une intervention organisée sur une équipe considérée comme adversaire.

Cette préparation à l’intervention cimente un ordre pour le collectif qui par voie de conséquence doit produire un désordre pour l’équipe adverse. Cette intention plus ou moins adaptée (selon si elle s’appuie sur une connaissance du jeu adverse) créé un rapport de force favorable qui doit aboutir à la victoire » J.P. FOURQUET (1987) (professeur à l’UFR)

La direction stratégique couvre la coordination des forces en présence sur le terrain, elle se traduit en ordre, consignes, lesquelles devront être détaillées et explicitées pour régler les tactiques. Une stratégie est donc prédéterminée dans ses opérations (on parle de plan, système, organisation du jeu) ce qui la rend nécessaire pour s’organiser. Elle concerne la répartition générale des taches sur le terrain, elle est déterminée par le but du jeu (objectif attaquer ou défendre) et les conditions du jeu (opposition sectorielle ou générale des deux équipes).

Donc elle assure une base relationnel à l’équipe, permet une meilleure répartition des efforts et donc un meilleur rendement.

Elle donne les positions de base aux joueurs, définit leur fonction principale et assure la cohésion de l’équipe, elle fixe des lignes de développement pour les intentions tactiques.

 

Tactique :

Opérationnalisation des principes stratégiques, elle intègre des rapports à l’espace, autant à l’engin qu’au joueur en présence.

La tactique se construit au cours de l’action en modifiant selon les événements les prises d’information ou conduites envisagées. Elle suppose, pour le joueur, de posséder les capacités à utiliser pour l’action, les déterminants et les aléas extérieurs, on la définit comme la méthode d’action propre au sujet en situation de jeu, où, pour remplir son rôle le joueur doit s’efforcer de subir au minimum et d’utiliser au maximum les contraintes, incertitudes et hasard du jeu.

Elle est donc prédéterminée dans ses finalités mais pas dans ses opérations même si pour fonctionner elle doit disposer de nombreux automatismes, elle est l’adaptation de la stratégie dans l’instant présent aux configurations de jeu quelque soit les phases.

Elle concerne seulement les opérations limitées dans le temps, l’espace et dans le nombre de participant.

Donc la tactique anime la stratégie, la rend plus humaine, plus vivante, sont but est de mettre localement la stratégie adverse à défaut ou bien de palier les défaillances de sa propre stratégie.

Le sens tactique définit la qualité et la rapidité de réaction du joueur aux situations du jeu. Stratégie et tactique on le même but : obtenir le meilleur rendement offensif et défensif soit par l’organisation stratégique rationnelle, pensée et raisonnée, soit par l’action locale instantanée, intuitive et spontanée.

 

F. MACHO a écrit « La tactique de jeu » à La tactique individuelle est un répertoire d’intentions et de décisions conscientes qui permettent d’engager la bonne solution à l’analyse d’un problème de jeu.

 

Circulation tactique :

Mouvements coordonnés du joueur et du ballon selon un plan prévu à l’avance. Mais cette circulation est plastique, flexible, susceptible de subir des modifications.

 

Combinaison tactique :

C’est une circulation tactique dans une phase réduite du jeu.

 

Schéma tactique :

C’est une circulation tactique stéréotypée qui permet de prendre un avantage sur l’adversaire dans une phase de jeu précise.

 

Rapport de force :

Représentation subjective du rapport des interactions à venir ou vécus entre 2 équipes ou bien entre 2 groupes restreints de joueur ou bien entre 2 joueurs (elle peut être sectorielle).

Cette représentation intègre différents paramètres plus ou moins subjectifs qui sont mis en relation d’opposition relative : style de jeu, stratégie, tactique.

Ces éléments peuvent être reconnu par l’analyse vidéo, études statistiques, ou historiques de rencontres.

Ce rapport théorique permet les programmation et adaptation de réponses de la part des 2 équipes, il est évolutif par la recherche d’ordre et de désordre incessant selon le moment du jeu.

 

Technique :

 

« Ensemble des moyens transmissibles à mettre en œuvre par l’homme pour effectuer le plus efficacement possible une tache motrice donnée. » G. VIGARELLO (1989)

« La technique est l’expérience individuelle, dépersonnalisée, transmise et capitalisée, une manière de faire l’acte dépouillé de ses motifs. » FABRE (1974)

 

Situation maximale :

Tout se déroule selon le plan prévu, il est possible d’amener les combinaisons, circulation, schémas tactiques à leur terme.

 

            Situation minimale :

Les événements mettent l’équipe en difficulté ceci entraîne en génal l’arrêt du schéma tactique en cours et doit déclencher une circulation tactique de secoure pour pas perdre la balle et ensuite la récupérer.

 

Fixation :

Un concept fondamental en sport collectif.

Action par laquelle un attaquant mobilise l’activité de un ou plusieurs défenseurs dans le but de liberté des espaces personnels des attaquants de marquage adversaire.

 

Marquage :

Expression utilisée en défense, c’est l’action de défense qui interdit une attaque adverse.

On parle de marquage individuel ou de zone : système de jeu dans lequel la défense à devancé la contre attaque. Elle consiste à défendre des espaces et empêcher un adversaire à y pénétrer.

 

Jeu indirect :

Jeu qui se produit en dehors du couloir de jeu direct.

 

Jeu direct :

Jeu qui est orienté dans un axe qui pas par le porteur de balle et le but.

 

Renversement :

Action qui consiste en attaque à envoyer le ballon dans une direction après avoir fixé la défense dans une autre direction.

 

Volume de jeu :

C’est le nombre de ballon touché pendant une unité de temps.

 

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H
cher monsieur, je vous remercie du moins, vous ne pourrez pas savoir a quel point vous me rendez service,cela renforce mon cours de soutiens et m aide a mieux préparer les jeunes de ma communauté<br /> et cela me permettra aussi d avoir mon diplome de stps dans mon pays. a vrai dire, je ne sais pas comment vous remercier. je suis assoiffé de connaissance concernant ce domaine. mes meilleurs<br /> salutation, professeur!!!!!
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H
c'est intéressant ce que vous dites là mais mais il me faut plus d'info pour commenter
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